The Daily Mail, le 11 septembre 2012
La Malédiction continue à Mystery !
Il y a quelques jours, une première disparition a eu lieu à l’université la plus demandée d’Europe, et une seconde étudiante s’est mystérieusement évaporée hier. A chacune de ses étranges disparitions, ont été retrouvés sur les murs de Mystery University des messages ensanglantés.
Une enquête au goût de déjà-vu.
Pour élucider ce mystère, les enquêteurs doivent remonter le temps. En 1874 précisément.
À l’époque, l’université d’art n’existait pas, et le château appartenait à la famille Dawson, la plus riche et importante famille de toute l’Angleterre alors. Sir Dawson et sa femme avaient cinq filles. Amanda, Berenice, Catherine, Desiree et Eleonore. Toutes jouaient de la musique, et la plus jeune, Eleonore, se trouvait avoir un véritable don pour le piano.
Ils résidaient dans leur manoir, dans la petite ville de Mystery. Un jour, le jour des dix-huit ans de leur benjamine, cette dernière est montée dans sa chambre, au cinquième étage, où elle avait un piano et où elle interdisait à quiconque de monter. Pour ne jamais redescendre.
Ils n’ont jamais retrouvé Eleonore.
Les rares enquêteurs qui ont osé mettre les pieds au cinquième étage en ont été chassés par des hurlements suraigus provenant… du piano. « Des hurlements de rage ! À vous glacer le sang. » avait témoigné un des courageux hommes qui était sorti vivant de la chambre, et dont les tympans n’avaient pas explosés, au journaliste alors en charge de l’affaire.
L’étage de la bâtisse a donc été condamné. Le cinquième étage d’Eleonore est devenu l’étage Interdit.
Un jour, l’année qui suivit la disparition de la jeune virtuose, sa grande sœur, Catherine, a voulu y monter. Pour ne jamais en redescendre, exactement comme sa cadette.
Une Université d’un nouveau genre
Sir Dawson et son épouse, en l’honneur de leur regrettée Eleonore, ont quitté le château, ne souhaitant pas qu’un nouveau drame ait lieu, pour en faire un lieu d’étude destiné à la musique puis aux arts plus généralement. C’était le projet des deux disparues. Créer un lieu où l’on apprendrait aux gens venant de toute part à avoir du talent.
Mais chaque année, la nuit du 12 novembre, jour de la disparition d’Eléonore, retenti dans tout le château une mélodie douce et mélancolique provenant du cinquième étage. Une mélodie jouée au piano.
Des coïncidences troublantes
Les deux récentes disparitions ont causées le trouble parmi les élèves et les professeurs de l’université.
« Je suis complètement… Bouleversée par ce qu’il s’est passé…» a déclaré la jeune Steicy Lewis, en larmes, dans les bras de son grand frère, Adam, qui, lui, déclare
« Une des victimes était dans mon cours de musique, Kelly, je crois. Elle avait beaucoup de talent, c’était une pianiste remarquable. »Une pianiste ? Encore ?
Incroyable, non ?
Et puis, les messages, sur les murs :
« Rendez-vous au cinquième étage. Mystic » et
« Un bon repas … Merci …Mystic ». Ecrit avec du sang. Mais pas n’importe lequel. Le sang de la première disparue. Le sang d’Eleonore Dawson.
Et ce piano, qui joue toutes les nuits du 12 novembre, chaque année, depuis bientôt 138 ans.
Une école sous le choque
Plusieurs élèves ont accepté de nous donner leurs avis, et ressentis sur les deux drames successifs qui ont eu lieu.
« Toutes ses angoisses de tout le monde au sujet du cinquième étage, je trouvais ça débile. J’avais décidé de monter voir. Pour me conforter dans mon idée, mais la première disparition a eu lieu, et mon frère a tout fait pour m’empêcher de grimper cet escalier. Et heureusement d’ailleurs ! car la deuxième disparition a eu lieu, et… et les mots sur le mur… ça fout vraiment les jetons.» nous a dit Ambre Stevens, une étudiante en deuxième année de musique et chant. Une de ses camarades, Cristal Black nous a confié :
« Quand la première disparition eu lieu, je venais à peine d’arrivé et je ne connaissais même pas la moitié de l’université. Par contre, lors de la deuxième j’étais comment dire… Plus proche.
Une jeune fille, je ne connaissais pas son nom, mais elle était dans le même court dramatique que moi, depuis plusieurs jours elle semblait…Absente, parfois elle disparaissait deux heures ou moins et revenait comme-ci de rien n’était. Un jour, la curiosité m’a poussé à bout, depuis toujours j’adore les films policiers ou autre, jouée sur scène un détective ou un policé était ce que je préférer plus que tout !
Alors j’ai décidé de suivre la fille, deux fois, la première fois je les perdu mais la deuxième fois j’ai compris qu’elle se rendait à l’étage interdit. Je pris conscience de l’ampleur des choses, cela pouvait être soit dangereux ou intéressent. Je montais les escaliers, mais arrivé à la dernière marches, je pris peur et descendis rapidement. Quand la fille disparut deux jours plus tard, je m’en voulus de ne pas avoir eu le courage de la suivre et de peut-être…La sauvée. ». Une de ses amies, Elena Payne, a également témoigé pour nous :
« Je connaissais bien l'une des victims, Annabelle, on partageait des cours ensembles et on discutait bien toutes les deux. Elle était vraiment gentille. De temps en temps elle mangeait avec moi, cette fille avait la joie de vivre et elle jouait incroyablement bien du piano. Le jour d'après sa disparition elle n'était pas en cours et ça nous a tous extrêmement surpris. Après en sortant de cours on a vu tout ce sang sur le mur.... C'était horrible !! »Toute l’université tremble de crainte qu’une autre jeune fille ne disparaisse. L’étage interdit l’est plus que jamais. Mais pourquoi seulement des musiciennes disparaissent ? Et comment peut-on retrouver le sang d'une jeune fille disparue plus de 100 ans auparavant sur un mur ? Pourquoi le piano d'Eleonore joue-t-il tous les 12 novembres ? Qui est donc ce mystérieux Mystic qui se cache derrière ces messages horrifiants ? Et surtout fera-t-il d'autres victimes ? Affaire à suivre.
L. Lawrence, pour le Daily Mail